Voir le site dédié à Saint-Georges-des-Sept-Voies

Les principaux articles que j'ai écrits sur le village sont sur le site :
Mon village, Saint Georges-des-Sept-Voies
Ce blog contient essentiellement les "amorces" des articles,
et je vous invite vivement à lire la suite sur le site
qui contient aussi des témoignages et des photos.
Le site est en continuelle construction,
car j'y rajoute des informations et des chapitres au fur et à mesure de mes recherches.
Certains liens peuvent temporairement ne pas fonctionner,
il suffit de retourner au sommaire pour retrouver les pages.

dimanche 26 juillet 2009

Geologie


Comment se sont formés les sous-sols de notre village ?
Pourquoi n'y t-il pas de tuffeau partout ?
D'où viennent ces gros blocs de pierre
qui ont servi à construire les dolmen et menhirs
que l'on trouve dans tout le canton de Gennes ?


Autant de questions auxquelles j'ai essayé très modestement d'apporter quelques éléments de réponses dans ces pages consacrées à l'histoire géologique de l'Anjou en général, et de notre village situé dans la partie "Anjou Blanc" du département d'autre part.


Pour en savoir davantage,
voir les cartes
et suivre l'incroyable périple qui a conduit notre région
depuis la proximité du Pôle sud,
il y a des millions d'années,
jusqu'à son emplacement actuel,


mercredi 1 juillet 2009

Patrimoine Religieux de Saint-Georges-des-Sept-Voies


Un Prieuré, deux églises, peut-être une chapelle,
quelques Croix de Chemins,
une Croix de Mission...

Mais aussi la présence de nombreux mégalithes
tout autour de notre village
témoignant d'une activité spirituelle fort ancienne...

Le patrimoine religieux de Saint-Georges est loin d'être négligeable.

Appareil photo en main, j'ai commencé à en faire le tour,
à chercher sur la carte,
ainsi que sur le terrain,
toutes ces marques anciennes de dévotion,
de prière,
de remerciements.

J'en ai dressé la carte, et commencé à en rechercher l'histoire.



Voici ce que j'ai recensé à ce jour :

- L'Église paroissiale de Saint-Georges, et le Prieuré
- L'Église de Saint-Pierre-en-Vaux,
nichée au fond des bois, tout en haut sur la colline,
auprès de l'ancien "Marché aux Ânes"
- Peut-être une chapelle privée, à Nidevelle

- Des Croix de chemin et de Mission,
au Plessis, à Saint-Pierre-en-Vaux
- des ex-voto


Pour en savoir plus,
voir la carte de situation,
les photos et les explications...

samedi 14 février 2009

Les moulins à eau de Saint-Georges-des-Sept-Voies


Voici la carte de situation des moulins à eau et des lavoirs de
 Saint-Georges-des-Sept-Voies, 
avec la légende en bas de la carte.

Cliquez sur la carte pour l'agrandir





Où sont ces moulins ?

À Saint-Georges-des-Sept-Voies, comme dans bien d'autres communes, nous avons quelques cours d'eau. Ce ne sont pas de bien gros cours d'eau, juste des petits ruisseaux, mais même si le débit ne nous paraît pas important à première vue, cela suffit bien souvent à faire tourner la roue d'un moulin à eau.

Alors, je me suis mise à la recherche des traces d'anciens moulins à eau. J'ai enfilé de bonnes chaussures de randonnée, attendu que les sols soient un peu secs, puis j'ai longé les cours d'eau en question, en me mettant à l'affût des signes qui pouvaient indiquer la présence d'un ancien moulin : un cours d'eau dévié, une retenue (étang...) des vannes, des seuils en pierre, etc...

Ma recherche n'a pas été vaine, puisque j'ai trouvé les traces de 3 moulins certifiés, aussi bien sur le terrain que sur les anciennes cartes du Plan Napoléonien et du Cadastre.

Il y a par contre des ruines anciennes à un endroit du cours du Ruisseau de la Couture, sur la D751, près de l'abri-bus de la Genaudière, qui me posent encore beaucoup d'interrogations et nécessiteront donc d'être approfondies.

Les trois moulins à eau que j'ai repérés sont :
- Le Moulin de Roque-Souris, auprès de la source du Ruisseau de Saint-Aubin, près du Lavoir de Fontaine
- Un moulin à Vendor, tout près du lavoir, près de la source du Ruisseau de La Couture,
- Le Moulin de La Couture, dans la vallée, au lieu-dit La Couture, tout près de la ferme équestre.



L'ancien moulin à eau de Roque-Souris sur le ruisseau de Saint-Aubin





L'ancien moulin à eau de Vendor sur le Ruisseau de La Couture




L'ancien moulin à eau de La Couture près de la ferme équestre.





Comment ces moulins fonctionnaient-ils ?

Un moulin à eau utilise la force de l'eau pour faire tourner son axe moteur, grâce à une roue à augets, ou roue à aubes.

Cet axe-moteur entraîne ensuite la rotation des meules par toute une série d'engrenages.

On peut se demander comment nos tout petits ruisseaux pouvaient bien avoir assez de puissance pour faire tourner ces énormes roues !


En fait, il existait plusieurs possibilités.

- si le courant était assez puissant, il pouvait entraîner par le bas une roue formée de pales qui trempaient directement dans l'eau.

- Sinon, lors de la construction, on prévoyait des systèmes pour amener l'eau au-dessus de la roue. Étang, canalisations...
Dans ce cas, c'est la chute d'eau qui entraînait la roue.

- Mais s'il n'y avait pas beaucoup d'eau, donc pas assez de puissance, les roues pouvaient être constituées d'une série de godets que la chute d'eau remplissait par le haut. Une fois pleins, le poids de l'eau entraînait la roue. 
C'est de cette manière que fonctionne la roue à godets du Moulin de Sarré, à Gennes, ainsi que celle du Moulin de Battereau, à Vaudelnay, près de Montreuil-Bellay, tous deux en Maine et Loire.

Dans la plupart des cas, on s'arrangeait donc pour détourner une partie du cours d'eau vers une retenue qui permettait d'avoir un débit constant et régulier et de l'eau en toutes occasions. C'est ce qui faisait la supériorité des moulins à eau sur les moulins à vent, sujets aux sautes d'humeur de Éole !
Ces retenues étaient au-dessus du moulin, afin d'avoir une chute d'eau, ce qui explique l'expression "Descendre au moulin".

Une fois son travail accompli, l'eau partait rejoindre le cours d'eau dont elle était issue.



Quelles traces, pour nos moulins Saint-Georgeois  ?

N'étant pas du tout une spécialiste des moulins à eau, j'ai peut-être commis des erreurs en interprétant les vestiges près des moulins que j'ai retrouvés. De plus, ces moulins n'étant plus opérationnels depuis longtemps, les propriétaires successifs y ont peut-être fait des aménagements.
Voici cependant, sous toutes réserves,  comment j'ai interprété ces vestiges.

Les trois moulins que j'ai retrouvés avaient tous les trois une retenue d'eau.
Celui de Vendor et celui de Roque-Souris les ont encore, elles servent d'étang de loisir à la propriété.

Par contre, la retenue d'eau du Moulin de la Couture, bien que mentionnée sur les plans Napoléoniens et Cadastraux a disparu. Elle se situait à l'arrière du bâtiment, entre l'actuelle maison d'habitation et la ferme équestre.
Elle a dû être comblée.

Le Moulin de Vendor et celui de Roque-Souris ont encore leurs systèmes de dérivation vers les anciens biefs, ainsi que les vannes et seuils.
On distingue aussi très nettement l'endroit où l'eau retournait au cours principal du ruisseau.

Au Moulin de la Couture, on retrouve également les murets qui devaient encadrer la roue et canaliser l'eau.

On retrouve un système similaire de dérivations, plan d'eau, seuils et vannes sur le ruisseau de la Couture, à l'endroit où il traverse la D751 et s'engage dans la plaine dite de"Landes". 
Il y a également les restes d'une construction au bord du ruisseau.
C'est pour cette raison que je me demande s'il n'y avait pas un autre moulin à cet endroit.




Quelques explications en images.

1) Le ruisseau de Saint-Aubin arrivant du Lavoir de fontaine, en amont du Moulin de Roque-Souris se sépare en deux au niveau d'un seuil artificiel en pierre.



On devine le deuxième bras du ruisseau à gauche dans le fond. L'un d'eux alimente la retenue (étang). Ils se rejoignent derrière le moulin.





2) Seuil, et dérivation vers la retenue (Moulin de Vendor sur le Ruisseau de la Couture)
Une vanne devait exister pour gérer la quantité d'eau dans la retenue.



3) L'eau passe entre les murets qui accélèrent son débit. Moulin de la Couture.
Ce moulin avait peut-être une roue entraînée par le bas ou alors, il avait un système de canalisations amenant l'eau au-dessus de la roue.





4) L'eau qui a fait tourner la roue rejoint le cours principal du ruisseau. (Moulin de Vendor)



Davantage d'informations sur les moulins à eau ?
Visitez le site très intéressant du Moulin de Jupille sur Ourthe.

Vous voulez voir un moulin à eau qui tourne ?

Photos de Elyane QUERVET-SOMMER


vendredi 13 février 2009

Fontaines et lavoirs

Voici la carte de situation des lavoirs et des moulins à eau
de Saint-Georges-des-Sept-Voies,
avec la légende en bas de la carte

Cliquez sur la carte pour l'agrandir.






Les lavoirs

Il y a peu de cours d'eau à Saint-Georges-des-Sept-voies, mais la commune peut néanmoins s'enorgueillir de posséder de superbes lavoirs sur leur parcours, tous admirablement restaurés dans le style de l'époque par des artisans amoureux des vieilles pierres.

Le Lavoir de Fontaine, ainsi que les autres lavoirs de Saint-Georges-des-Sept-Voies se situe sur le "Chemin des Vieilles Pierres", un sentier de randonnée de 11 km qui fait le tour de Saint-Georges et permet de voir les plus belles curiosités du village.
Le départ se fait à l'Église du Prieuré, il est ensuite balisé en vert.



Le lavoir de Fontaine

Situé tout près de la source du Ruisseau de Saint-Aubin, à la limite des communes de Saint-Georges-des-Sept-Voies, ce joli petit lavoir a été restauré en 2003.

Un habitant du "village" de Fontaine m'a dit qu'il avait été construit par son grand-père.
Il a la particularité d'être constitué d'une partie possédant un préau, du côté de Saint-Rémy, et d'une partie à ciel ouvert.
Cet habitant me racontait qu'autrefois, les lavandières de Saint-Rémy bénéficiaient de la partie couverte, tandis que celles de Saint-Georges restaient sous la pluie et le vent et qu'il devait y avoir bien des histoires.
Je ne sais pas si cela est vrai, mais c'est du domaine du probable...

Un panneau d'information bien documenté donne les renseignements sur ce lavoir, mais aussi sur la manière dont on lavait le linge autrefois.

Le lavoir de Fontaine





Le lavoir de Vendor

Le Ruisseau de La Couture semble prendre sa source au Lavoir de Vendor. L'eau semble bien sourdre du fond du lavoir, entre les dalles.

Ce lavoir a été restauré, lui aussi, dans de belles conditions.
On y accède par un passage qui descend le long d'un mur qui le borde, du côté de la route.
Il est construit en grès, "pierre dure" ou "pierre rouge", comme elle est nommée par les habitants de la région, et il est en partie recouvert d'un crépi à la chaux. Les coins sont renforcés en pierres de taille en tuffeau.
De superbes dalles d'ardoise inclinées bordent le bassin, pour travailler et battre le linge.
Le fond a l'air d'être en pavés, mais il est recouvert de sable et de graviers.

L'eau s'écoule vers le nord, en direction d'un ancien moulin à eau tout proche, où il remplit la retenue (actuellement étang) avant de s'éloigner en longeant la Genaudière par l'ouest, en traversant les "Bas prés".
Le débit n'a pas l'air très important, et pourtant, plus bas, après la Genaudière, le ruisseau coule très joyeusement !

Le lavoir de Vendor




Le lavoir de la Genaudière

Ce lavoir se situe sur la petite route qui descend de la Genaudière et rejoint la D751 (Gennes-Coutures).
À l'époque où ce lavoir a été construit, cette route semblait bien être la route principale qui traversait la Genaudière. (voir le Plan Napoléonien, lien dans la colonne de gauche du blog)

Il est légèrement en contre-bas de la route pratiquement au pied du Château de la Genaudière, et assez éloigné du ruisseau de la Couture. Ce n'est donc pas ce ruisseau qui l'alimente.
Sur les extraits du Plan Cadastral, l'eau qui s'écoule de ce lavoir est indiquée comme rejoignant le cours du Ruisseau de La Couture.

Toujours est-il qu'aujourd'hui, peu d'eau sortait de ce lavoir.

C'est un joli petit lavoir, construit en forme de L.
Le mur qui le borde sur la gauche, quand on y descend, est constitué dans sa partie haute de pierres de tuffeau, et en bas, de pierres de grès, comme beaucoup de murs de la région. En effet, le tuffeau n'aime pas beaucoup être au contact direct avec le sol. C'est une pierre calcaire, tendre et poreuse, qui absorbe facilement les eaux remontantes par capillarité. C'est pourquoi on voit souvent plusieurs rangées de grès sous les pierres de tuffeau.

Par contre, le mur du fond est entièrement en grès, a
vec les pierres d'angle en tuffeau. Extérieurement, il est crépi.
On note aussi la présence, comme dans les autres lavoirs, d'une rigole, ou caniveau qui permettait l'écoulement des eaux d'essorage.

Le sol de fond du lavoir est formé de belles dalles de pierre, et on voit l'eau sourdre doucement entre elles.


Le Lavoir de la Genaudière




Le deuxième lavoir de la Genaudière

Il était situé sur le ruisseau de la Couture, juste à l'endroit où il traverse la route départementale D751 (De Gennes à Coutures), près de l'abri-bus de la Genaudière.

Malheureusement, il n'en reste plus que des ruines, ainsi que tout un ensemble de vannes destiné à retenir l'eau du ruisseau.

Le deuxième Lavoir de la Genaudière






Le lavoir de Gaigné

Ce petit lavoir se situe à Gaigné, sur la petite route qui conduit dans la vallée, vers l'ancien Moulin de la Couture.

Il émerge à peine du sol, en arrivant, on voit juste son toit, et il faut s'en approcher de près pour le découvrir.

Comme les autres lavoirs de la commune, il a été restauré. Ses murs sont en pierre de grès, sauf le mur du côté gauche qui est en bois sur la moitié de sa hauteur.
De superbes dalles d'ardoise bordent le bassin, elles sont inclinées de manière à ce qu'on puisse y battre le linge.
L'escalier est neuf, refait en béton, mais sur sa gauche, on peut apercevoir ce qui devait être le départ d'un ancien escalier en pierres.
La sortie de l'eau se fait dans un petit bassin muni d'une vanne.
Un canal d'écoulement s'en échappe, conduisant dans la vallée, sans doute pour rejoindre le reste des canaux d'irrigation de cette vaste plaine.

Un peu plus loin, la municipalité a installé un nouveau système biologique d'épuration des eaux usées venant du lotissement voisin. c'est ce qu'on voit dans le fond de certaines photos, un grand parc entouré de grillage vert où devraient pousser bientôt des roseaux et autres végétaux. Malheureusement, des personnes malintentionnées sont venues voler les arbustes et diverses plantations qui devaient entourer et paysager ce site. Ce n'est que partie remise, en espérant que cette fois, les végétaux resteront en place.



Le Lavoir de Gaigné




Le lavoir de Cumeray

Ce lavoir, situé dans le petit "village" de Cumeray, est juste à la limite du Thoureil, commune limitrophe.

C'est un joli lavoir en forme de L, avec une partie de son bassin arrondi.
Il est construite en pierre de grès, avec lui aussi des dalles d'ardoise en bordure de bassin, pour travailler et battre le linge.

On y accède en traversant un espace paysager très agréable. Des plantations ont été faites tout autour, et on a poussé le raffinement jusqu'à inscrire le nom des plantes sur des petits morceaux d'ardoise.

Ce lavoir a une particularité bien sympathique : la sortie de l'eau se fait dans un bassin ou nagent tranquillement des petits poissons. Je ne suis pas assez calée dans ce domaine pour vous dire leur nom, mais ce n'est pas Némo, et ce ne sont pas non plus des poissons rouges !

Le Ruisseau de Cumeray y prend sa source, avant de partir pour un très court trajet d'à peine deux kilomètres se jeter dans la Loire, à la sortie sud du Thoureil. En passant, il alimentait les anciens moulins à eu de Cumeray.



Le Lavoir de Cumeray



Le lavoir de Saint-Pierre-en-Vaux

Il existait à Saint-Pierre-en-Vaux un petit lavoir bien particulier, dans le mesure où il ne se situait pas sur un cours d'eau.
Pour l'alimenter, il semblait y avoir un système de puits et d'éolienne qui amenait l'eau dans un grand réservoir de pierre.
Cette eau s'évacuait ensuite par le trop plein, en haut du mur et s'écoulait dans le lavoir proprement dit.
La partie gauche du bassin est composée d'un mur de pierres vertical, alors que sur le muret de droite, on peut encore voir les grandes pierres d'ardoise sur lesquelles on frottait le linge.
Les eaux usées s'évacuaient ensuite dans le fossé qui longe la petite route.



Le Lavoir de Saint-Pierre-en-Vaux





Si vous souhaitez en savoir davantage sur la manière dont on lavait le linge autrefois, voici quelques liens :
- Lavoirs de France : Un site qui parle de l'histoire des lavoirs, et qui répertorie les lavoirs de France pour les faire connaître aux visiteurs
- Mamie au lavoir : un reportage réalisé par les enfants de maternelle de l'Académie de Poitiers (photos et enregistrement audio)
- Les grandes lessives d'autrefois : un site qui parle de l'histoire de la lessive depuis la "Mère Denis"



Photos de Elyane QUERVET-SOMMER



jeudi 12 février 2009

Les cours d'eau de Saint-Georges-des-Sept-Voies



Les ruisseaux

Saint-Georges-des-Sept-Voies n'est pas très riche en cours d'eau. En fait, il n'y a que deux ruisseaux, situés tous deux au nord de la commune : Le Ruisseau de Saint-Aubin, qui est se jette dans la Loire près de Blaison-Gohier, et le Ruisseau de la Couture, qui est un affluent du Saint-Aubin.

Le Ruisseau de Saint-Aubin prend sa source à Fontaine. Il sert de limite nord à la commune de Saint-Georges jusqu'à son point de rencontre avec le Ruisseau de la Couture qui prend lui-même sa source à Vendor, longe ensuite la Genaudière, et se sépare en deux bras avant de se jeter dans le Ruisseau de Saint-Aubin.

Sur la carte ci-dessous, le Saint-Aubin est représenté en bleu, et le Ruisseau de la Couture en vert.
Plusieurs lavoirs et moulins à eau jalonnent leur cours....





Le Ruisseau de Cumeray, qui prend sa source au niveau du Lavoir de Cumeray, au nord-est de la commune, ne parcourt que quelques dizaines de mètres sur le territoire de la commune de Saint-Georges-des-Sept-voies avant de partir sur le territoire de la commune du Thoureil. Il se jette dans la Loire au niveau du parking qui se trouve à la sortie du Thoureil sur la route de Gennes. Il alimentait autrefois un moulin à eau, le Moulin de Cumeray.





Le Ruisseau de Saint-Aubin

Le Ruisseau de Saint-Aubin prend sa source dans une jolie propriété au lieu-dit de "Fontaine".
Il semble sortir de terre au pied de la maison, là où une gouttière de toit vient aussi déverser ses eaux. 
À la sortie de la propriété, il alimente une "Boire", ou abreuvoir protégé par un mur de pierre. Les animaux pouvaient y descendre boire en entrant dans l'eau par un côté et remonter de l'autre. Il n'y avait pas de danger, car ce abreuvoir n'était pas profond. Le débit relativement important du ruisseau permettait le renouvellement rapide de l'eau, qui de ce fait, ne se souillait pas longtemps.
Le ruisseau traverse ensuite la route avant d'arriver au Lavoir de Fontaine qu'il alimente.
Ce joli Lavoir de Fontaine est commun aux deux communes de Saint-Georges-des-Sept-Voies au sud,  et Saint-Rémy-la-Varenne au Nord.
Le Saint-Aubin quitte ensuite le petit lavoir en direction de l'ouest et de l'ancien Moulin à eau de Roque-Souris.
Il coule toujours au fond de son fossé, recreusé récemment par les communes. Son débit est assez rapide et il semble régulier toute l'année.
À une centaine de mètres de sa sortie du lavoir, il se sépare en deux au niveau d'une sorte de marche de Roque-souris, alors que la branche de gauche contourne la maison par le sud. Ce système est courant dans les moulins à eau, pour contrôler le débit d'alimentation de la roue.
Quand il quitte le Moulin de Roque-Souris, il coule un peu vers le nord et traverse la petite route qui descend de La Lussière, avant de reprendre sa direction vers l'ouest. Il se faufile entre les cultures et les pâturages jusqu'à sa sortie de la commune, près de l'ancien Moulin à eau de La Couture, là où le Ruisseau de la Couture vient le rejoindre.
Le Ruisseau de Saint-Aubin continue son parcours vers Saint-Rémy-la-Varenne à travers toute une zone marécageuse. Il finit par rejoindre la Loire au niveau de la Boire de Blaison.
Son parcours doit tout au plus faire une dizaine de kilomètres.



Le Ruisseau de Saint-Aubin après sa sortie du Lavoir de Fontaine








Le Ruisseau de La Couture

J'ai eu beaucoup plus de difficultés à suivre le cours du Ruisseau de la Couture que de suivre le Saint-Aubin, aussi bien sur les différentes cartes, que sur le terrain lui-même.

Le trace que je reporte ici est celui qui m'a semblé le plus cohérent et proche de la vérité.

J'ai trouvé la source probable de ce ruisseau au Lavoir de Vendor. 
L'eau qui s'écoule de ce lavoir va alimenter la retenue, aujourd'hui transformée en petit étang de loisir, d'un ancien moulin à eau.
Le débit n'est pas très élevé, au départ, mais le ruisseau devient plus vigoureux une fois qu'il a passé la D751, ce qui laisse supposer qu'il rencontre d'autres apports d'eau sur son trajet. Je ne les ai pas trouvés pour le moment.

Après avoir quitté le moulin de Vendor, le petit ruisseau se faufile dans les "Bas Prés, aux pieds de la petite butte de La Genaudière.

Il passe au pied du Château de la Genaudière, puis auprès du Lavoir de la Genaudière qui devait autrefois lui apporter un peu de son eau. Mais aujourd'hui, le Lavoir était pratiquement à sec et peu d'eau s'en écoulait.

Il poursuit ensuite sa route vers le nord et traverse la route départementale 751 (Gennes-Coutures).

Après avoir traversé la départementale, il se scinde en deux. 
Le bras de gauche part alimenter un étang, contourne une parcelle boisée puis va rejoindre le bras principal et tout un faisceau de petits canaux d'irrigation qui sillonnent la plaine, tandis que le bras de droite part à angle droit vers la droite en longeant la route et poursuit son trajet dans la vallée.
À cet endroit, les choses sont confuses. Il y a un vieux pont de pierre qui permet le passage sur la sorte d'île ainsi créée, des ruines de pierre dans le cours d'eau, qui semblent évoquer peut-être un ancien lavoir ou un autre type de construction. 
Un peu plus loin, à l'endroit où le ruisseau tourne de nouveau brutalement à angle droit vers la gauche, on peut voir un petit barrage de pierre muni d'une vanne de régulation.
Cette configuration ressemble beaucoup à celles qu'on trouve aux abords des moulins à eau, mais je n'en ai trouvé trace  nulle part, ni sur le Plan Napoléonien, ni sur le Cadastre.
Peut-être la mémoire des anciens saura t-elle m'apporter des informations sur cette étrange, ou encore les archives départementales...

Le Ruisseau de la Couture poursuit ensuite sa route dans la plaine du nom de "Les Landes" vers la Ferme équestre de La Couture. Il a un cours rectiligne, comme s'il avait été canalisé, et son débit est assez important.
de nombreux petits ponts en pierre permettent le passage dans les champs de gauche.
Il laisse la ferme équestre sur sa gauche, et contourne l'ancien Moulin à eau de La Couture par la gauche.
Le Plan Napoléonien indique clairement la présence d'une retenue d'eau derrière le moulin, mais elle a dû être comblée, car je n'en ai pas trouvé trace.
Le ruisseau s'écoule le long du moulin entre deux murets de pierre, et il est accéléré par une petite chute d'eau.

En quittant le moulin, il tourne encore à angle droit sur la gauche. Il récupère les eaux d'un canal d'irrigation, et poursuit sa route jusqu'au Ruisseau de Saint-Aubin.



Vanne de régulation sur le Ruisseau de la Couture





Photos de Elyane QUERVET-SOMMER

lundi 26 janvier 2009

Les Mégalithes de Saint-Georges-des-Sept-Voies


Saint-Georges-des-Sept-Voies se situe dans le Sud-Saumurois, qui est un espace géographique très riche en mégalithes. Malgré cela, il n'y a que deux menhirs répertoriés sur le territoire de la commune :




- Le "Grand Menhir de Nidevelle", ou du Sale Village qui serait, selon la légende, une des nombreuses pierres à aiguiser que le Géant Gargantua a perdues à travers la région.










               

Le tout petit Menhir dit de la "Pierre aux Morts", ou "Chaise des Morts", qui doit son nom à une légende beaucoup plus récente que celle de son élévation, puisqu'on raconte que les porteurs de cercueils y posaient leur fardeau le temps de se reposer quelques instants sur le chemin du cimetière...

jeudi 8 janvier 2009

Saint-Georges-des-Sept-Voies et ses villages


Saint-Georges-des-Sept-Voies est une commune un peu particulière et qui surprend parfois les nouveaux arrivants et surtout les livreurs qui tournent beaucoup pour trouver les adresses de livraison : il n’y a pas de “Bourg”, mais une dizaine de petits “Villages” ou hameaux disséminés sur son territoire. En Anjou, on utilise plutôt le terme de “village” que celui de hameau pour désigner ces petits regroupements de maisons.

Voici une carte de situation des villages, lieu-dits et fermes de la commune de Saint-Georges-des-Sept-Voies que j'ai réalisée à l'aquarelle :




Pour plus d'informations sur les villages de Saint-Georges,


lundi 5 janvier 2009

Le Sale Village







Un des villages de Saint-Georges-des-Sept-Voies s'appelle le Sale Village.

Ce nom étrange lui serait venu d'une exclamation lancée par la Comtesse de Caen alors que son carrosse se serait embourbé, ou aurait versé, durant la traversée de ce village, et le nom lui serait resté.

Mais la Comtesse de Caen n'est pas la seule à avoir traversé ce village. Un autre illustre voyageur, Gargantua lui-même, grand voyageur, grand semeur de cailloux, et sculpteur de paysages y a aussi laissé son empreinte : deux collines et un menhir, un très grand menhir !